Elle se déroule de la façon suivante:
– Phase d’échange où le patient décrit sa douleur et ses souffrances
– La séance d’hypnose proprement dite.
– A nouveau phase d’échanges des différents ressentis.
La séance d’hypnose peut emprunter la voie de l’induction et de la dissociation :
- L’induction : le thérapeute propose au patient de fixer son regard sur un objet ou sur une partie de son corps. Il faut que la personne ait l’impression petit à petit de « flotter »…de pénétrer dans une sorte de rêverie.
- La dissociation : le patient est coupé de ses sensations auditives, visuelles, tactiles. Son corps est engourdi et immobile. C’est un état passif agréable.
- L’état hypnotique : état de sensorialité première où l’activité mentale est à l’arrêt.
Ou alors la voie des visualisations mentales.
On évoque par des métaphores les symptômes dont le patient souffre. La douleur est souvent comparée chez le patient à un étau qui serre, à un tube trop étroit, un couteau qui transperce, des aiguilles…Le thérapeute remplace ces images par de nouvelles métaphores positives, agréables en proposant un autre contexte avec une absence de douleur…
Les plus efficaces sont les visualisations qui se rapportent aux mouvements corporels, aux sensations de mouvements liés par exemple à la marche, à la danse, ainsi que les images ou visualisations de paysage ou de situation particulière en lien avec les odeurs et les couleurs, le toucher……
La technique consiste donc à visualiser (imaginer) par le biais de suggestions mentales plus adaptées un changement de contexte, d’attitude, jusqu’à ce que le conflit interne disparaisse. En visualisant ces « films », on active les zones corticales motrices cérébrales libérant ainsi des hormones du plaisir.