Le Schéma Corporel:
C’est le premier principe et le plus fondamental. La Sophrologie est en effet fondée sur une représentation de soi-même qui a le corps pour base. Notre vécu s’inscrit profondément dans notre corps et nos émotions prennent leur point de départ dans celui-ci. Nos drames et nos frustrations ont le corps pour caisse de résonance. Il s’agit donc dans un premier lieu de prendre conscience de cette réalité intime et interne de notre vécu. Mais avant d’être la caisse de résonance de nos émotions et frustrations, notre corps nous est par ailleurs immédiatement perceptible par sa réalité concrète (de volume, de grandeur, de limites spatiales, de tensions musculaire…). Il est ce qui nous donne en tout premier lieu notre ressenti d’existence. C’est de cette deuxième réalité, de cet ancrage physique, dont il faut aussi prendre une juste conscience. Le principe du Schéma corporel incite en fin de compte à travailler sur son propre ressenti corporel dans le but de vivre harmonieusement avec.
Principe de Réalité Objective:
Il découle du premier principe et prend appui sur lui. Il s’agit de prendre du recul, de faire cet effort de conscience qui consiste à être le plus objectif possible devant une situation déterminée. Le plus objectif possible d’abord vis-à-vis de soi-même. Mais aussi, et plus généralement, vis-à-vis de la situation d’ensemble dans laquelle nous nous trouvons engagés. Et cela sans porter de jugement de valeur a priori, mais simplement en tentant de considérer les choses pour ce qu’elles sont. Le principe de réalité objective implique d’autre part une défocalisation sur les aspects négatifs des choses, pour ne se concentrer que sur leurs aspects positifs toujours plus ou moins présents et réels. L’intérêt de conscience porté sur les aspects positifs est à tout égard plus créatif et stimulant que son contraire. Ce second principe de la sophrologie suppose un état de conscience plus affiné (sophroliminal). Le Sophrologue travaille à susciter cet état de conscience.
Le Principe d’Action Positive
Il consiste à avoir pleinement conscience de la nature et des conséquences de ses actes. Cette conscience n’a pas pour but de nous laisser nous attribuer à nous-mêmes tel notation positive ici, et négative là. Il ne s’agit pas de faire le tri entre ce que nous avons fait de bien et ce que nous avons fait de mal. Plus essentiellement, il s’agit d’échapper au principe de culpabilité, et au sentiment négatif général que nous portons sur nous-mêmes.Ce troisième principe de la sophrologie découle tout naturellement des 2 premiers: la culpabilité et le sentiment négatif général que nous ressentons envers nous-mêmes s’inscrivent dans notre corps. Détendre, relaxer, redonner du souffle (à travers des exercices de respiration) à ce dernier, tend tout naturellement à l’effacement de ces empreintes négatives – et à agir positivement sur notre mental. Il s’agit en somme de reprendre confiance en soi. Le recouvrement de cette confiance en soi est le but de la sophrologie.
Le Principe d’Adaptabilité
Il s’agit d’apprendre à mieux s’adapter aux changements et aux situations nouvelles. Tout contexte nouveau nous plonge, plus ou moins, dans un un état de stress et d’appréhension parce qu’il nous met face à de nouvelles difficultés ou tout simplement face à de l’inattendu. Le principe d’adaptabilité voudrait diminuer voire effacer le sentiment de stress généré par la situation nouvelle.C’est à la gestion du stress que s’attache ce 4 ème principe. Mais plus largement, il est à la base de notre capacité à évoluer, à accepter le changement. Le principe d’adaptabilité a donc pour but de faciliter les processus vécus suite à des situations de changement ou d’évolution.